THIERRY ALET
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THIERRY ALET - TIME LINE - ART WORKS
2020
Yellow Fever
Le rire comme masque de protection
Laughter as a protective mask
Pendant le confinement, Thierry Alet produit des portraits numériques dans la tradition des Têtes qui rient qu’il réalise depuis 1998. Il se rend compte en les faisant, que ces grands rires qu’il impose à ses personnages couvrent le nez et la bouche un peu comme les masques de protection portés par tout le monde dans un effort désordonné et compulsif d’échapper à la mort que promettent les médias.
2019
Manuscript on Wax
Une série d’oeuvres de la série des manuscrits sur du tissu wax africain. Le texte est “I Dream the same dream over and over again” Là, l’artiste exprime l’obsession naturelle de chacun et exacerbée des artistes d’exister. Cette obsession s’exprime par la persistance de l’écriture mais aussi le caractère psychologique de la phrase choisie. Le wax africain permet de partager l’énergie et la paternité de l’image finale avec un créateur inconnu ; le designer du textile. D’autre y voit une façon de mettre l’Afrique en fond, comme un décor.
Art Now Fair, Miami - Walter Wickiser Gallery, New York (2020)
2018
Splash
Série de 25 grands formats pour l’hôtel Arawak, Guadeloupe. Les oeuvres sont placées dans les suites et les chambres supérieures.
2017
Dessins Quotidiens
Pendant 1 an l’artiste crée une série de dessins de petits formats à l’encre de chine (noire) et des encres de couleurs. Chaque dessin est réalisé en video/direct sur FB. La plupart ont été réalisés en Guadeloupe mais certains ont été réalisés à New York et en Martinique
2016
Free Drawings
La dérision qu'offre la série des Têtes qui rient est parente du mouvement Fluxus et Dada de Nam June Paik ou de George Maciunas. Thierry Alet est aussi proche du mouvement dans sa série de performances 'Dessins gratuits' présentées à Paris, en Martinique, à Marie-Galante, puis à New-York à la Fondation Fluxus.
Fluxus Foundation, New York
2015
La voleuse d’enfant
Une oeuvre qui met en cause le mode opératoire de la domination dans le contexte post esclavagiste et post colonialiste des Antilles Françaises ; Les codes et les différents niveaux de compréhension des événements, le rôle de l’église, l’attaque sur les familles.
Oeuvre dans la collection permanente du Mémorial Acte - Premier musée au monde consacré à la traite négrière transatlantique
Macte, Guadeloupe
2014
Batouala
Une fresque de 15 mètres dans le pavillon international. L’artiste utilise le texte du 1er Prix Goncourt noir pour manifester par un mélange fresque/peinture/installation le déracinement qui a créé le peuple des Antilles Française tel qui existe aujourd’hui.
BIAC (Biennale Internationale d’Art Contemporain), Martinique
2013 - 17
Joburg Art Fair
Présenté pas la Heart galerie, chaque participation à Joburg Art Fair fut un succès avec un nombre croissant de collectionneurs faisant l’acquisition des oeuvres.
2011
BLOOD
La main sur les yeux pour faire visière, l’homme, grand, blanc, 81 ans, désigne un assemblage de lettres rouges qui brillent au soleil : « Blood ». … La sculpture est signée Thierry Alet, Guadeloupéen installé à New York.
Le Monde, Laurent Carpentier Publié le 14 janvier 2016 Lire l’article : (Click)
Cette sculpture a été commissionnée pour l’exposition OMA à l’Orangerie, organisée par la Fondation Clément en 2011. OMA était elle-même organisée à l’occasion de l’année de l’Outre-Mer à Paris. La sculpture a été exposée quelques mois au jardin du Luxembourg puis elle a été parmi les premières à constituer la collection de sculpture du jardin de la Fondation Clément.
Elle a fait l’objet de plusieurs publications dont le New York Times, Le Monde, Hors série Beaux Art Edition et tout dernièrement le livre - Le jardin des sculptures de Mathilde dos Santos, publié par HC Edition et la fondation Clément. voir la video (click)
Fondation Clément, Martinique
2009
Kreyol Factory
Une exposition d'art contemporain sur la diversité des mondes créoles dans un espace scénographié de 2800 m2 au cœur de la Grande Halle. Guadeloupe, Guyane, Haïti, Jamaïque, Martinique, Île Maurice, Porto Rico, République Dominicaine, La Réunion, Trinidad. Que signifie être caribéen, caribéen-haïtien, caribéen-jamaïcain, ou encore français de Martinique, de la Réunion ou de Guyane ? Au-delà d'une histoire commune marquée par la traite, l'esclavage et la colonisation, comment penser ces multiples identités ? Pour la première fois, une exposition d'art contemporain rassemble des artistes autour de ce thème.
La vilette, Paris
2002
La Guerre
Série d’oeuvres de la série Manuscrits. Textes des discours de Osama Ben Laden et Georges W. Bush au lendemain du 11 Septembre.
2001
Propaganda
Une série de peinture à l’acrylique sur impression numériques. Une selection de couverture de magazine et une photo d’un serial killer coupé de Paris-Match sont imprimé à 150 cm. de haut. Seuls les visages sont altérés à la peinture. Ceux-ci sont transformé en têtes qui rient un peu menaçantes. Une façon pour l’artiste de perturber le message que la couverture est sensée transmettre au lecteur.
Heart galerie, Paris
1999
Au bout du Petit Matin
Un série de 20 fresques à travers lesquelles l'artiste recopie le texte de Aimé Césaire “Cahier d’un Retour au Pays Natal”. Cette intervention entre Street art, Performance, Fresque et exposition à ciel ouvert à lieu poétiquement en décembre 1999. Pour finir le millénaire.
Terres Sainvilles, Fort-de-France
1998
French Laughters
Une série de 13 grands formats de 2m x 2m sur toile. Les têtes sont peintes directement sur la toile vierge pour créer une subtile distance entre le portrait représenté avec la peinture et le support. C’est le reflet de la subtilité du masque sociale. L’artiste travaille sur cette thématique des têtes qui rient depuis 1995. Cette série est réalisée en 1998 à l’occasion du Cent Cinquantenaire de l’abolition de l’esclavage.
Roméo Studio, Paris - Leonora Véga, New York - Fort Delgrès, Guadeloupe
1992
Le Roi Déchu
Première exposition personnelle de l’artiste alors qu’il est à 2 semaines de son diplôme de fin d’études de l'école d’art de Martinique. Le roi déchu est une immersion dans le monde nouveau du roi qui vient de perdre son pouvoir. Il fait noir autour de lui, il est en compagnie des chiens et des morceaux de couronnes cassées.
Presbytère de Sainte-Thérèse, Martinique